L’industrie automobile est particulièrement demandeuse de caoutchouc. Plus largement, les besoins ne manquent pas non plus dans les transports, aussi bien pour le présent… que pour l’avenir.
L’Histoire du caoutchouc est intimement liée à celle de l’industrie automobile et plus largement des transports.
L’intérêt pour ce matériau commence avec l’idée d’entourer les roues du carrosse de la reine Victoria, en Angleterre : meilleure adhérence à la route et surtout, plus grand confort pour la souveraine ! C’est une révélation : au fil des années, le caoutchouc trouve sa place aux côtés de tous les moyens de transport. Véhicules, avions, trains… Tous en contiennent !
Mais l’industrie automobile tient toujours une place à part : à elle seule, elle représente environ 70% de la consommation de caoutchouc. Une consommation permanente qui n’a jamais connu de déclin au fil du temps et toujours tournée vers l’avenir !
Le pneumatique reste l’utilisation la plus évidente du caoutchouc. Ils sont d’ailleurs fabriqués avec un mélange de caoutchouc naturel et synthétique, renforcé par des fibres textiles et des charges minérales. Mais il existe bien d’autres usages au sein d’un seul véhicule :
Selon son utilisation finale, le caoutchouc naturel ou synthétique peut être transformé en utilisant différents procédés : plusieurs matériaux sont mélangés en fonction de la souplesse ou de la dureté du caoutchouc que l’on souhaite obtenir à terme. Des dosages, des ingrédients et des températures qui doivent être parfaitement maîtrisés et contrôlés tout au long du processus !
Le secteur automobile évolue sans cesse et son utilisation du caoutchouc aussi. De nouveaux matériaux et technologies sont développés afin de renforcer solidité et durée de vie des véhicules : les pneus sans air ou pneus écologiques se développent, par exemple.
L’usage du caoutchouc s’optimise aussi en fonction des projets de construction de véhicules autonomes et électriques : les pneus conçus pour ce type de véhicules doivent eux aussi participer à l’efficacité énergétique et la réduction des émissions de CO2 ; et en outre plus silencieux pour profiter pleinement d’une voiture sans combustion. De plus de nouveaux matériaux devraient apparaître dans les années à venir, pour répondre aux enjeux environnementaux de l’industrie.
Combiner rechapage des pneus et recyclage, voilà la combinaison gagnante : le rechapage consiste à remplacer la partie usagée d’un pneu par une nouvelle couche de gomme, et permet ainsi de réduire de 63% les émissions de CO2. Le recyclage lui permet de profiter de la matière déjà existante. Si le recyclage est désormais incontournable pour les pneus, il le sera de plus en plus pour les autres pièces à base de caoutchouc. L’objectif, pas encore atteint aujourd’hui, est de réussir à recycler TOUTES les pièces constituant un véhicule. Un vrai défi à relever…