Le caoutchouc était déjà utilisé par les sociétés précolombiennes !
Un matériau d’origine naturelle aux usages nombreux et parfois insoupçonnés... Introduit en Europe au XVIIème siècle par les découvertes de Charles De La Condamine et François Fresneau, le caoutchouc « arbre qui pleure » en langue indigène révèle des usages variés et insoupçonnés, avec un avenir prometteur porté aujourd’hui par de nombreuses innovations.
Le mot caoutchouc vient du quechua « cao-tchu », qui signifie «arbre qui pleure ». Provenant de l’hévéa, les premiers plants ont été rapportés lors de la découverte de l’Amérique.
Christophe Colomb le mentionne dans ses récits, et en 1526, l’historien espagnol Gonzalo Fernández de Oviedo y Valdés est le premier à décrire les fameuses boules rebondissantes en caoutchouc.
Les premiers à en avoir exploré les vertus sont en effet les Mayas et les Aztèques qui utilisaient l’hévéa pour leurs jouets. Le principe de la technique est inchangé : le latex est récupéré après saignée de l’hévéa pour en faire du caoutchouc naturel.
Aujourd’hui, le caoutchouc est principalement cultivé en Asie du Sud-Est et en Afrique de l’Ouest et ses usages se sont généralisés en Europe et dans le monde industriel.
Utilisé dès l’origine pour renforcer les roues des carrosses comme celui de la reine Victoria, le caoutchouc s’est progressivement imposé et développé dans l’ensemble des moyens de transport, de la voiture en passant par l’avion.
Un matériau vraiment exceptionnel
Il faut dire que le caoutchouc peut être utilisé sous forme naturelle, mais aussi synthétique. Sa forme naturelle est également modulable : il peut ainsi être souple, solide, plus ou moins extensible, ce qui renforce ses performances et ses capacités à innover ! En outre, l’étanchéité et l’isolation de certains caoutchoucs synthétiques peut être telle qu’il peut résister aux rayons UV ou encore… à l’acide ! En résumé, le caoutchouc s’adapte au projet final qui implique de l’utiliser. Un matériau vraiment exceptionnel !
L’industrie du caoutchouc n’est pas du genre à se reposer sur ses acquis : l’innovation est même au cœur de ses objectifs.
Une innovation aux multiples facettes : pour l’élastronique (science des matériaux élastiques), les matériaux allégés, le biosourçage et le recyclage…Face aux risques de pénurie de caoutchouc naturel.
La filière du caoutchouc se mobilise pour développer de nouvelles solutions : comment prélever moins de ressources naturelles et davantage recycler ou réutiliser les existantes ? Des questions qui auront besoin de réunir de nouveaux talents pour y répondre !
Une chose est sûre : l’industrie du caoutchouc est réputée pour améliorer sans cesse ses produits. Et ce, pour rester innovante et s’adapter en permanence aux différents usages de son célèbre matériau.